Après les récentes déclarations du ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, Hamid Bessalah, un autre membre du gouvernement affiche la volonté de l'Etat algérien à racheter l'opérateur Djezzy à 100%. En réponse à une question d'un membre du Conseil de la nation, lors d'une séance plénière consacrée aux questions orales, M. Djoudi est revenu sur la réaction du gouvernement en cas de vente de l'opérateur téléphonique Djezzy du groupe Orascom à un opérateur étranger. Le ministre a rappelé, à ce propos, que la transaction devait se conformer à la législation nationale, affirmant que l'Algérie était prête à racheter l'opérateur Djezzy à 100%. Cependant, le prix de cession n'a pas encore été révélé par l'opérateur Djezzy. Par ailleurs, Karim Djoudi a souligné que l'Etat était déterminé à poursuivre la modernisation des organes de contrôle chargés de lutter contre la corruption et la dilapidation des deniers publics. Il a précisé que l'Etat algérien, qui a signé plusieurs conventions internationales relatives à la lutte contre la corruption, continuait d'œuvrer au renforcement et à la modernisation des organes de contrôle et de gestion des entreprises publiques et des deniers publics. Il a, dans ce contexte, rappelé la décision prise par son ministère en 2008 concernant l'élargissement des prérogatives des organes de contrôle, notamment l'Inspection générale des finances. A propos des rôles de l'inspection générale des finances et des directions des impôts et des douanes, il a soutenu qu'elles ont été chargées d'examiner les causes de la corruption et de soumettre des propositions à même de contribuer à l'éradication de ce phénomène. Concernant les directions des impôts et des douanes au niveau régional, il a précisé qu'elles mettaient en œuvre un programme visant à élargir leur présence à l'échelle nationale et à améliorer leurs prestations sur le terrain.