«20 ans de liberté de la presse en Algérie», ce fut là le thème de la conférence-débat organisée, jeudi, à l'initiative du Mouvement pour le salut et la paix (MSP), bureau de Annaba. Pour la circonstance, l'événement a vu la présence de Mohamed Djoumouaa, secrétaire national, chargé de la communication auprès du parti, avec, en outre, la forte présence des hommes et des femmes de la presse locale, des hôtes de l'université de Annaba, en l'occurrence Saïdi Achour, chef du département de communication, ainsi que des personnalités représentants le mouvement du MSP à Annaba, El Hadi Tbessi, président du bureau de wilaya, entre autres. Hormis le thème principal, plusieurs autres sous thèmes, dont, les conditions de travail des journalistes, les contraintes entravant l'exercice de la fonction et l'inaccessibilité à l'information, ont fait l'objet d'interventions et de débats des participants. Cette initiative première du genre, dans la wilaya de Annaba, entre dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de la presse et de la liberté d'expression. A cet effet, le parti du MSP a tenu à célébrer l'événement, pour non seulement honorer les professionnels du domaine, en reconnaissance aux efforts qu'ils fournissent, afin de faire parvenir l'information mais aussi pour dire que le secteur de la presse a contribué et continu de contribuer aux développement du pays. De cette optique-là, l'initiative du Mouvement pour le salut et pour la paix (MSP), se veut de plaider la cause de la liberté d'expression, car comme dira Mohamed Djoumouaa «la vrai démocratie de chaque Etat passe par la liberté d'expression et la libération des mass media sous toutes leurs formes», en ajoutant : «Certes, la démocratie est relative, d'où la relativité de la liberté d'expression qui y est fortement liée, mais cela ne signifie pas qu'il n'y a pas de démocratie.» Sur ce sujet, l'intervenant a reconnu le parcours de l'Algérie en matière de démocratie et de libération de la presse, faisant ainsi allusion au nombres de journaux existants sur la scène médiatique, mais, il n'en demeure pas moins que les journalistes algériens, bien qu'ils aient toutes les opportunités pour être au diapason de la presse internationale, sont toujours ligotés, voire rappelés à l'ordre sévèrement ; et le code incriminant les journaliste en est la preuve. L'interlocuteur adhérant à la cause des journalistes a estimé que ces derniers se doivent de respecter ce noble secteur. Profitant d'une brèche ouverte sur ce point, le représentant du MSP a énuméré quelques conditions auxquelles, les journalistes se doivent de respecter, entres autres, la véracité de l'information, le respect des vies privées, distinguer entre le travail journalistique et la publicité, la neutralité dans le traitement de l'information et d'autres points, que l'homme estiment capitaux dans le travail journalistique, dont en dépend la crédibilité du journal et du journaliste. En marge de la circonstance, le SG national, le chargé de la communication auprès du MSP, n'a pas omis de rendre un vif hommage aux journalistes palestiniens, exerçant dans les pires conditions, notamment ceux se trouvant à Ghaza.