Le conseil national du mouvement El Islah se réunira en session ordinaire jeudi à Alger. La rencontre qui se tiendra au siège national du parti sera consacrée, selon Djamel Benabdeslam, chargé de communication du parti islamiste, à l'évaluation de l'élection présidentielle du 9 avril à laquelle avait pris part le président du mouvement, Mohamed Djahid Younsi. «La réunion de notre instance nationale est convoquée pour évaluer notre participation au dernier scrutin présidentiel et notre action durant la campagne électorale. A l'occasion de notre réunion, les présidents de nos bureaux de wilaya présenteront leurs rapports d'évaluation», a expliqué M. Benabdeslam. La décision de convoquer le conseil national a été prise par le bureau national qui s'est réuni jeudi à Alger pour faire le bilan de la participation de M. Younsi au scrutin présidentiel. Les dirigeants du parti ont constaté, lors des débats, un engouement populaire pour El Islah durant la période de la campagne. «Notre candidat a eu un accueil populaire chaleureux lors de tous ses déplacements à travers les villes et villages du pays», a déclaré M. Benabdeslam. Dans la perspective de la structuration du parti, le bureau national a appelé ses militants à œuvrer à la capitalisation du mouvement de sympathie né lors de la campagne. «Juste après la réunion du conseil national, le mouvement El Islah s'occupera des activités ordinaires qui consistent à structurer le parti», a ajouté notre source. Un colloque sur la liberté de la presse De son côté, le Mouvement de la société pour la paix (MSP) organisera un colloque sur la liberté de la presse à l'occasion du 3 mai, Journée mondiale de la liberté d'expression. «Le MSP commémore chaque année la Journée internationale de la liberté d'expression», a rappelé M. Djoumoua, chargé de communication du parti. Dans le cadre de la formation politique, le MSP organisera une rencontre nationale de ses chargés de communication. «Nous allons regrouper les chargés de communication au niveau des structures locales pour discuter d'une stratégie qui concerne leur activité», a indiqué notre interlocuteur. Au sujet du mouvement de fronde que conduit Abdelmadjid Menasra, notre source a expliqué que la dissidence n'a pas eu un impact sur la base militante du parti. «Sur 1800 élus locaux, seuls 150 ont remis leur signature, à l'occasion de l'élection présidentielle, à Menasra», a révélé M. Djoumoua, en soulignant que la démission du président du parti, Bouguerra Soltani, du gouvernement, que le chef de l'Etat a accepté hier, enlèvera un argument de taille à ses détracteurs.