L'affaire de la cession de la filière Djezzy du groupe «gyptien Orascom Télécom Holding (OTH) n'a pas connu d'avancée remarquable. La stagnation de la situation renseigne sur l'absence de la volonté de céder cette filière au gouvernement algérien. C'est ce qui ressort des déclarations faites hier par le ministre des finances Karim Djoudi. «Le groupe égyptien Orascom Télécom Holding (OTH) n'a pas encore affiché sa volonté de vendre sa filiale de téléphonie mobile Djezzy à l'Etat algérien. A ce jour, nous n'avons pas d'informations dans ce sens, il n'y a pas eu de volonté affichée pour la cession de Djezzy à l'Etat algérien» a-t-il affirmé en marge de la séance plénière tenue au Sénat, excluant l'existence de négociations entre les deux parties. Le premier argentier du pays a rappelé que le droit de préemption dont dispose l'Etat algérien en cas de cession de participation des actionnaires étrangers nécessite que l'entreprise mère affiche clairement sa volonté d'entrer en discussion avec le gouvernement algérien pour pouvoir céder OTA. «Nous avons des positions très claires en ce qui concerne ce dossier. Nous exercerons notre droit de préemption de 100% sur le capital de Djezzy et nous prendrons le prélèvement fiscal à hauteur de 20% sur les plus-values», a-t-il encore ajouté.