Mourad Meghni savait que sa blessure au genou ne lui permettrait pas de participer à la Coupe du monde. C'est ce que révèle la clinique qatarie Aspetar dans laquelle il avait été envoyé pour se faire soigner. «A sa sortie d'Aspetar le 29 avril, Mourad Meghni était au courant que sa blessure risque de l'empêcher de jouer le Mondial et savait que seule la chirurgie est en mesure de le guérir» , indiquent les responsables de la clinique dans un communiqué diffusé hier. Ces mêmes responsables déclarent que le médecin Hakim Chalabi, membre du corps médical de la clinique, n'a à aucun moment donné d'interview à la presse algérienne sur ce cas. Ils soulignent que comme tout cas qui se présente à leur consultation, celui de Mourad Meghni relève du secret médical. Aspetar ajoute que lorsqu'il s'est présenté à ses services et après que son cas ait été étudié, Mourad Meghni avait été placé face à la possibilité de choisir entre une intervention chirurgicale et un traitement médical de la blessure, sachant que la première option nécessiterait une indisponibilité d'au moins quatre mois avant le retour à la compétition. Le communiqué fait savoir que ce sont le joueur, le docteur Chalabi et les responsables de la FAF qui ont opté pour la seconde solution misant sur une guérison rapide du joueur. Le Temps d'Algérie reste, pour sa part, sur ce qu'il a développé ces derniers jours au sujet de cette histoire, à savoir que le cas de Mourad Meghni a été raté à partir du moment où en décembre2009, on avait préféré le retenir pour la phase finale de la CAN alors qu'il était déjà blessé au genou, plutôt que de l'envoyer se faire opérer. On avait joué avec le feu avec ce joueur, l'alignant qu'au prix d'infiltration de produits calmants dans son genou endolori. Meghni avait raté tous les matches du premier tour de la CAN. Il avait réintégré l'équipe à partir des quarts de finale mais à chaque fois il n'avait été aligné que quelques minutes. En somme, il n'avait été d'aucune utilité pour ses camarades. Nous le disons et nous le répétons, il va falloir assumer le lamentable échec du cas Mourad Meghni car si en décembre 2009 il avait été opéré, aujourd'hui il serait en Coupe du monde avec les Verts.