Selon l'arrêt de renvoi, les inculpés auraient étés arrêtés à Alger par les services de lutte contre le terrorisme relevant de la Sûreté nationale qui aurait mis à profit des informations sur les agissements d'un imam prêchant dans une mosquée à Bel Air. L'affaire remonte à 2008 lorsque les services de sécurité ont appréhendé l'imam qui était soupçonné d'être le lien entre les groupes terroristes et l'émir de la katibat El Feth, dirigée par Bentitraoui Amar. Les cinq personnes arrêtées, de même que les 5 autres en fuite, étaient chargées du recrutement de jeunes qui, par la suite, devaient faire l'objet d'un endoctrinement au sein de la mosquée. Bentitraoui a pris les commandes de la katibat suite à l'élimination d'Abdelfattah Abou Bassir en octobre 2007. C'est cet émir sanguinaire qui s'employait à redynamiser les groupes terroristes et les incitait à redoubler les attentats dans la capitale. Pour ce faire, il s'activa à relancer la liaison avec les repentis et les élargis. Ces actions visaient à reconstituer les multiples cellules et leur organisation.