Le tribunal criminel près la cour de Tizi Ouzou a prononcé hier des peines allant de 1 à 20 ans de prison ferme à l'encontre de 5 individus reconnus coupables d'un viol collectif dont a été victime une mineure. Selon l'arrêt de renvoi de la chambre d'accusation, les faits remontent au 29 mai 2009 lorsque le père de la victime s'était présenté aux services de sécurité pour signaler la disparition de sa fille qui se trouverait à Boghni où elle a été emmenée par un des prévenus, en l'occurrence A. Samir. La fille, après avoir réapparu, a déclaré aux enquêteurs que le jour de sa disparition elle était en compagnie de A. Samir, mais sur le chemin vers Mechtras, ils se sont arrêtés avant qu'un autre accusé dans cette affaire, B. Maamar, ne surgisse pour la sommer de monter dans sa voiture en direction d'une maison abandonnée à Ighil Imoula, commune de Tizi N'telatha, où elle a été violée la première fois après avoir été contrainte à consommer de l'alcool. De cette maison, la mineure a été embarquée vers la ville de Boghni où les prévenus l'avaient, tour à tour, violée encore une fois. Le lendemain de cet énième viol, la jeune fille a été emmenée dans une plage de Boumerdès où elle devait passer la nuit avec un autre membre de cette bande de malfaiteurs sans scrupule. Au tribunal, les accusés ont nié avoir participé à ce viol collectif. Six autres individus poursuivis pour les mêmes chefs d'accusation ont été acquittés par le tribunal pour manque de preuves formelles sur leur implication dans cet acte.