La cérémonie de remise des prix du concours du meilleur article de presse et de la meilleure photo du 1er Festival de la création féminine a eu lieu hier au palais de la culture Moufdi Zakaria en présence de la presse et de plusieurs personnalités des arts et de la culture. La commissaire de cet événement, Hamida Aksous, a inauguré la cérémonie en déclarant : «Les objectifs de ce festival est de promouvoir la création des femmes artisanes des régions enclavées du pays. Elles produisent et créent beaucoup, mais personne ne voit leurs œuvres faute de médiatisation.» Et d'ajouter : «Le concours est aussi une manière d'encourager les journalistes à s'intéresser à ce genre de sujets culturels.» Quant à Mohamed Sidi Moussa, conseiller chargé de la communication auprès du ministère et président du jury, il a, entre autres, mis l'accent sur le peu d'espaces que réserve la presse écrite à la culture. Par la suite, Aïssa Rahmaoui, membre du jury, a donné les noms des lauréates qui sont Meriem Cheraïtia du quotidien Mechouar Siassi, Hayat Sertah du quotidien El Fedjr, Karima Hasnaoui du quotidien Midi Libre et Hanane Hamlaoui du quotidien Hiouar. Le prix de la meilleure photo n'a pas été attribué pour des raisons de non-participation. Cette cérémonie a été animée sous un fond musical au piano par Aït Tahar Liès et Aït Amara Ahmed, élèves à l'Ecole supérieure de musique, qui ont interprété des morceaux de Chopin. Par ailleurs, le jury était composé de Mohamed Sidi Moussa, directeur de la communication au ministère de la Culture, de Belkacem Rouache, journaliste, scénariste et homme de lettres, de Salim Rebahi, journaliste et ex-directeur de canal Algérie, de Aïssa Rahmouni, journaliste, et de Nawal Djaout, journaliste à El Massa. En somme, ce festival, qui s'est déroulé du 12 au au 18 mai, est considéré comme la première édition d'une manifestation institutionnalisée dédiée aux femmes inaugurée hier par la ministre de la Culture, Khalida Toumi, ainsi que Mme Hamida Aksous. Dix-sept artisanes venues de différentes régions du pays, d'El Menea, de M'sila, de Ghardaïa, de Timimoun et de Laghouat ont exposé leur travail. A cet effet, quatre expositions ont été organisées au Bastion 23, elles concernent les outils et les techniques de tissage, des livres sur le métier à tisser ainsi qu'une exposition de femmes designers qui se sont inspirées de la thématique et de la symbolique du tissage pour leur création. Des ateliers d'initiation au tissage ont été aussi ouverts au grand public.