Après avoir repris les commandes de la Fédération égyptienne de football sur décision de la Cour suprême, Samir Zaher se dit prêt à rencontrer son homologue algérien Mohamed Raouraoua pour enterrer définitivement la hache de guerre. «Je suis prêt à me réconcilier avec Raouraoua», a annoncé Samir Zaher sur la chaîne égyptienne Dream, tout en proposant «une rencontre entre les dirigeants des deux fédérations pour régler tous les différends entre les deux parties». Le patron de la FAF ne cesse d'exiger des excuses officielles de la part de Zaher qu'il accuse ouvertement d'être l'instigateur de l'agression ou du caillassage du bus de la délégation algérienne, le 12 novembre au Caire. «Pas de réconciliation sans excuses», ne cesse de clamer Raouraoua qui avait refusé de serrer la main à son alter ego égyptien lors de l'audience que leur a accordée le président soudanais Omar El Bechir, avant le match barrage entre les Verts et les Pharaons à Oum Dormane. Par ailleurs, le président de l'EFA n'a pas été tendre avec les membres de son bureau qui l'ont laissé tomber au moment où il a été déchu de son poste. «La plupart des dirigeants de la fédération ne m'ont pas soutenu. Ils n'ont même pas pris la peine de m'appeler», a révélé Zaher qui s'accroche à son fauteuil contre vents et marées.