Le Conseil des lycées d'Algérie (CLA) vient finalement de renoncer au débrayage annoncé au préalable pour le 13 septembre, date de la reprise des cours. Faute de quorum, le conseil national du syndicat a été reporté pour après la rentrée scolaire. Prévu initialement pour hier, le CLA a reporté la date du conseil national pour après la rentrée scolaire, afin de permettre aux représentants des bureaux de wilaya d'y prendre part. Joint par téléphone, Achour Idir, porte-parole du CLA, a indiqué que son syndicat devait effectivement organiser une rencontre hier mais l'absence des chefs de bureau de certaines wilayas a été à l'origine du report. Néanmoins, la rencontre d'hier a permis aux participants de faire une évaluation du secteur et de souligner les grandes lignes qui vont être abordées prochainement. La journée de protestation proposée pour le premier jour de la reprise des classes, afin de dénoncer les dernières déclarations du premier responsable du l'éducation nationale, notamment la menace de licencier les enseignants et les surveillants cumulant trois absences, n'a pas été retenue. Le porte-parole du CLA a estimé que les déclarations de Benbouzid sont tout à fait illégales et ne suscitent pas une réaction de la part du partenaire social. Pour le moment, le syndicat se consacre aux dossiers importants pour améliorer les conditions de travail de l'enseignant, à l'exemple de «l'abrogation de certains points que comprend le nouveau code du travail, particulièrement trois points importants. Il s'agit de la retraite après 25 ans de service et le respect des libertés syndicales, ainsi que l'article 87 bis, portant calcul du SNMG». Par ailleurs, le CLA tient à dénoncer certains points soulevés l'année dernière. Il s'agit de la surcharge des classes, la surcharge de l'emploi du temps de l'élève et le surplus des effectifs au niveau des établissements scolaires. Achour Idir affirme qu'au moins une centaine d'enseignants n'ont pas signé le PV d'installation, à cause de l'absence d'affectation. Il a tenu à dénoncer également l'abus de pouvoir exercé par les directeurs des établissements, qui exigent la résidence pour leur inscription au concours de recrutement. Le Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest) a pour sa part annoncé l'organisation de son conseil national le 20 septembre. La réunion devrait être l'occasion pour l'organisation syndicale de faire une évaluation du secteur et statuer sur les décisions à entreprendre, afin d'arracher ses droits socioprofessionnels.