«Le bureau national du Snapest constate avec amertume l'absence d'autorité de l'Etat face aux spéculateurs de tout bord», a indiqué hier un communiqué du syndicat présidé par Meziane Meriane. S'étant réuni pour évaluer la rentrée scolaire et sociale, le Snapest affirme que «face à la paupérisation croissante et pour atténuer la fronde sociale, les pouvoirs publics ont créé la compensation des prix, malheureusement mal maîtrisée, car elle n'arrive toujours pas aux véritables nécessiteux. A titre d'exemple, en 2007-2008, les statistiques économiques donnent 10 milliards de dollars pour la compensation des prix qui n'est qu'une mesure de gestion facile. La croissance économique hors hydrocarbures n'est toujours pas au rendez-vous, alors qu'elle peut assurer une justice sociale et la stabilité de notre société». Le bureau national du Snapest estime en outre «que tant qu'il n'y a pas de politique économique productive de richesse hors hydrocarbures, toute aide et toute augmentation seront absorbées par l'inflation». D'autre part, le Snapest déplore «la rupture du contrat de travail du ministère avec les partenaires sociaux à cause de la grève du mois de février 2010». Enfin, le syndicat appelle le ministère de l'Education nationale à ouvrir le dialogue au lieu de brandir des menaces à l'encontre du corps enseignant. Dans le même sillage, le Snapest réitère la mise en application de ces revendications antérieures.