Trois travailleuses sociales d'une association de défense de femmes victimes de violences conjugales de Périgueux, en France, ont été licenciées pour «faute lourde» après des propos tenus sur Facebook jugés «injurieux, diffamatoires et menaçants» par leur employeur, a expliqué leur avocat. Après l'échec d'une audience de conciliation, lundi, l'affaire sera jugée par le tribunal des prud'hommes. SOS-femmes, qui emploie une quinzaine de personnes, prétend que les trois salariées ont tenu sur des murs Facebook, donc privés, dont l'accès est limité aux amis, des propos injurieux, diffamatoires et menaçants et engagé une procédure de licenciement pour faute lourde, un motif exceptionnel.