La rue gronde de nouveau à Béjaïa. En effet, après un mois de ramadhan houleux, les habitants du village Merj Wamane, dans la commune d'Amizour, ont bloqué dès la matinée d'hier la RN75 pour protester contre la situation peu reluisante dans laquelle se trouve leur village. La rue gronde de nouveau à Béjaïa. En effet, après un mois de ramadhan houleux, les habitants du village Merj Wamane, dans la commune d'Amizour, ont bloqué, dès la matinée d'hier, la RN75 pour protester contre la situation peu reluisante dans laquelle se trouve leur village. Les protestataires, excédés par ce qu'ils qualifiaient de promesses non tenues, réclament le bitumage de la route qui mène à leur village, lequel, selon les délégués du village, «a bénéficié d'une enveloppe budgétaire de 60 millions DA» qui n'aurait pas été «utilisée dans ce projet», affirment les contestataires. D'autres points ayant trait à l'assainissement, l'eau potable, le transport scolaire, l'éclairage public ont été évoqués. Pour leur part, les autorités communales d'Amizour ont tenté, dans un dialogue de sourds, de donner des explications aux villageois qui, à l'heure où nous mettons sous presse, maintenaient toujours la route fermée. Dans la foulée, cela n'a pas manqué de provoquer un accident de la circulation sur un tronçon de la RN75, qui relie Béjaïa à Sétif, indique une source locale. L'accident a fait des blessés légers. Par ailleurs, dans le même contexte de protestation, les habitants du village Oued Ghir ont procédé hier à la fermeture du siège de l'APC, afin de contester l'état délabré des routes de leur commune. Pour tout dire, le nouveau wali de Béjaïa, Hamou Ahmed Touhami, fraîchement installé, aura du pain sur la planche afin de faire face à la contestation de la rue de plus en plus grandissante.