Les récentes pluies qui se sont abattues sur la capitale ont provoqué des inondations à la cité les Grands vents, située au bord de la première rocade sud d'Alger, derrière le show-room de Renault, dans la commune de Dély Ibrahim. Les inondations ont été à l'origine de la colère des résidents qui ont bloqué dimanche matin la circulation sur la voie rapide, une manière d'exprimer leur impatience devant le retard accusé dans la réalisation des projets d'aménagement dans la cité. Celle-ci a beaucoup souffert, au début de cette semaine, de la crue de l'oued qui sépare les communes de Ouled Fayet et Dély Ibrahim, qui est sorti de son lit. Ceci dit, le nouveau wali délégué de Chéraga, Abdelkader Djellaoui, officiellement installée le 5 octobre, s'est réuni samedi avec les élus locaux et les responsables du mouvement associatif de Dély Ibrahim à la salle des fêtes de Bois des cars. Lors de cette réunion, indique-t-on, l'ancien directeur de l'environnement de la wilaya a promis de prendre en charge les préoccupations des citoyens de la commune suivant les priorités. Le quartier des Grands vents a même été visité à cette occasion pour permettre à M. Djellaoui de se faire une idée sur la situation qui prévaut dans sa circonscription. Ainsi, aux Grands vents, le problème le plus urgent reste l'achèvement du bitumage de la route qui longe le stade de proximité. Cette voie est très fréquentée par les automobilistes qui cherchent à éviter le carrefour de la cité Amara, dans la commune de Chéraga, pour se rendre à Ouled Fayet par exemple. Les habitants souhaitent grandement à ce que leur quartier recouvre sa vocation initiale, à savoir celle d'une cité résidentielle occupée dès 1999. Depuis les dernières années, pour désengorger une partie des rues de Chéraga, il a été décidé de créer un raccourci qui passe par les Grands vents. Devant une telle situation, les résidents ont barricadé l'entrée principale, obligeant les automobilistes à passer par le stade. C'est là que se trouve la piste remplie de boue. Son bitumage est une question de temps puisque le projet, assure-t-on, a été attribué et il ne reste qu'à accomplir certaines procédures administratives avant de commencer les travaux de goudronnage.