En prévision d'une mission commerciale britannique qui se rendra en Algérie, du 22 au 25 janvier 2011, une journée consacrée à l'examen des opportunités d'investissements dans le marché algérien sera organisée le 8 décembre à Londres par la Middle East Association (MEA). Selon les organisateurs, un riche programme a été élaboré pour cette journée qui traitera des thèmes portant sur «La nouvelle loi d'investissement et les ramifications des affaires», «Aperçu sur l'Algérie à partir d'un point de vue éclairé», «pétrole, gaz et appels d'offres : conseils sur les offres gagnantes» et «L'Algérie comme un partenaire commercial au fil des ans». Durant quatre jours, les entreprises participantes auront l'opportunité de mieux connaître les possibilités offertes par le marché algérien pour mieux l'aborder. Selon la MEA, près de 60 compagnies britanniques ont exprimé leur souhait de faire partie de la délégation commerciale britannique qui se déplacera en Algérie, ce qui dénote l'importance du marché algérien pour les compagnies britanniques, souligne le même organisme, rappelant que c'est la deuxième fois qu'il organise une mission commerciale en Algérie. Contrairement à l'enthousiasme des entreprises britanniques, les investissements étrangers y compris les projets de partenariats sont en déclin. D'après le bilan du 3e trimestre 2010 de l'Observatoire des investissements et partenariats en Méditerranée Anima-Mipo, l'Algérie est le seul pays méditerranéen où la baisse du nombre de projets d'investissements se double d'une diminution du nombre de partenariats. Seulement 8 projets ont été détectés au cours des neuf premiers mois de 2010, contre 35 en 2009. Ce «mauvais bilan», tente d'expliquer cet organisme, «est probablement imputable à l'adoption de nouvelles mesures contraignantes pour les investisseurs étrangers, et au flou relatif qui a prévalu quant à leur possible caractère rétroactif».