Les automobilistes qui empruntent l'axe routier Alger-Zéralda affichent leur grogne face au problème de la circulation, devenue un véritable casse-tête pour les usagers. Les embouteillages s'étirent sur des kilomètres et les bouchons sont de plus en plus fréquents. Ainsi prendre le volant le long de cet axe, c'est plonger dans une circulation infernale, témoignent les automobilistes qui l'empruntent. La cause de ce chaos qui règne sur les lieux : les barrages de contrôle installés sur l'autoroute même. Ces barrages compliquent davantage la situation, déclare un automobiliste, fonctionnaire dans une agence postale à Staouéli. «C'est le calvaire au quotidien», dira-t-il. De la commune de Hydra à celle de Zéralda, ce sont trois barrages fixes de gendarmerie qui se succèdent, depuis l'entrée de la commune de Hydra, Bouchaoui, dans la commune de Staouéli, et le Mazafran, dans celle de Zéralda. Les embouteillages s'étendent parfois sur une dizaine de kilomètres, soulignent des automobilistes. De longues files de voitures se forment quotidiennement de part et d'autre des voies, créant des bouchons continus. Les conducteurs dont les nerfs sont à fleur de peau n'ont d'autre solution que de prendre leur mal en patience. Tout un chacun essaye d'échapper à ces points noirs afin de rejoindre sa destination, ce qui crée un véritable désordre accompagné d'un concert de klaxons. Et il n'y a pas plus désagréable que de se retrouver piégé au milieu de ce tintamarre à vous percer les tympans. Ce chaos s'accentue aux heures de pointe. Et en son sein, les premiers à être pointés du doigt sont les policiers et les gendarmes postés sur les lieux et qui n'arrivent pas à assurer la fluidité de la circulation. «Avec l'installation des caméras de surveillance qui servent à contrôler la circulation, ces barrages n'ont plus de raison d'être», grommellent certains citoyens. Dans la réalité et malgré l'installation de ces appareils de surveillance, les barrages continuent d'exister de plus belle. Et les nerfs des automobilistes à être en boule à chaque passage sur cet axe chroniquement encombré !