Les espoirs se sont effondrés encore après les dernières déclarations du ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement sur les discussions avec le constructeur automobile français Renault pour l'implantation d'une usine de construction en Algérie. S'exprimant sur les exigences dans le cadre des négociations avec Renault, M. Benmeradi a confié que la partie française a exprimé des exigences qui sont vraiment «indécentes» pour un pays qui prétend défendre un libéralisme sans frontières dans un «monde mondialisé». Pour la réalisation de son projet en Algérie, la délégation de Jean Pierre Raffarin qui a séjourné à Alger a posé comme une des conditions la protection du marché national de l'automobile et la suppression de l'importation de véhicules. Voilà une raison qui confirme, selon les experts avertis, que le constructeur n'a pas réellement l'intention d'investir en Algérie.