Dans une interview accordée au site internet «football365», le Français Hervé Renard fait le point sur sa situation. Inactif depuis octobre 2010, le driver fera tout de même savoir que ce n'était pourtant pas les offres qui manquait. «Oui, j'ai reçu plusieurs offres de clubs nord-africains et la dernière de Sétif en Algérie.» Concernant les approches de sélections nationales africaines, l'intéressé dira : «Aucune n'est actuellement disponible.» A propos des rumeurs qui le placent à la tête des Verts, Hervé Renard rétorque : «Oui, bien sûr que c'est un poste qui m'intéresserait. Néanmoins, je tiens à apporter une nuance. Les journalistes et la presse algérienne ont beaucoup parlé de moi mais je n'ai jamais eu aucun contact avec la Fédération algérienne de football. On ne m'a jamais appelé.» Et de poursuivre : «Je pense que c'est difficile de ne pas être intéressé par une équipe qui était au Mondial 2010. Même si c'est un pays pas facile. Mais aujourd'hui dans le football, il n'y a rien qui est facile, même les petits clubs et pays veulent tout gagner. Quand on ne gagne pas, on est remis en cause. Autant aller quelque part où il y a une grande équipe. L'Algérie recherche des compétences étrangères pour renforcer son staff technique, l'ex-entraîneur de la Zambie dira : «Oui, il faut voir sous quelles conditions mais ça me paraît effectivement très compliqué. Si c'est pour bosser en duo, ça pourrait m'intéresser. Les rôles doivent être clairement définis. Mais il faut être franc, c'est une alchimie qui est difficile à trouver.» L'analyse qu'il fait de la prestation des Algériens en Coupe du monde : «Je pense qu'ils ont laissé passer leur chance lors de la première rencontre contre la Slovénie. L'expulsion de Ghezzal a fragilisé l'équipe et a précipité le reste. Ils ont fait une belle prestation contre les Anglais. Ce qui me fait dire que c'est typiquement une équipe qui doit être bien prise.» De la mise à l'écart de Belhadj, de la pression que met le stade de Blida sur l'adversaire et enfin de son probable retour en Europe, il conclura : «L'Algérie sans Belhadj, ce n'est pas la même Algérie. Ce n'est pas parce qu'il est parti au Qatar, qu'il va perdre ses qualités du jour au lendemain. C'est un joueur de très haut niveau, et je pense qu'il restera six mois ou un an et reviendra en Europe. Personnellement, je le préfère comme milieu gauche. De la pression de Blida c'est simple je m'en souviens encore. Enfin de mon probable retour sur le vieux continent, en toute sincérité, l'important est de retrouver du travail et un projet sportif intéressant. Si ça peut être en Europe, oui, pourquoi pas. J'ai commencé à me faire un nom en Afrique, c'est pour cela d'ailleurs que j'ai plus de propositions qui affluent de ce continent.»