Le président de la Ligue nationale de football et premier vice-président de la Fédération algérienne de football, Mohamed Mecherara, a jeté un pavé dans la mare, jeudi soir sur la chaîne nationale A3, en accusant ouvertement certains présidents de club de racisme et d'esclavagisme, en raison du sort qu'ils réservent aux joueurs de l'Afrique venus monnayer leur talent en Algérie. «Les joueurs africains sont considérés et traités comme des esclaves dans certains de nos clubs. Ils sont mal pris en charge», a déclaré le président de la LNF qui limite le nombre des joueurs africains à deux par club, dont un seul sur le terrain le jour des matches officiels. Beaucoup de clubs algériens ont été condamnés par la commission des litiges de la Fifa pour ne pas avoir payé ces joueurs étrangers, ce qui avait amené la FAF à interdire leur recrutement lors de la saison passée, avant de revenir sur sa décision lors du lancement du premier championnat professionnel dans l'histoire du football, tout en limitant leur nombre pour permettre aux jeunes joueurs du cru de se révéler et de s'affirmer. A ce titre, Mecherara, qui conteste également le niveau des étrangers qui arrivent dans notre championnat, est content de l'éclosion de beaucoup de jeunes talents ces deux dernières années, dont les internationaux qui ont fait parler d'eux en équipe nationale olympique, à savoir les Meklouche et Benaldjia de l'USMA, Touahri de l'USMH, Mesfar de l'ASK, Ali Guechi de l'USMAn, Aouedj et Belaïli du MCO, Daoud et Bensalem du MCA.