Votre ventre s'arrondit et votre enfant est mi-intrigué, mi-jaloux à l'idée de voir débarquer un petit frère ou une petite sœur... Voici tous les conseils pour bien lui présenter l'heureux événement. Comment lui annoncer ? Attendez classiquement le 3e mois de grossesse pour parler de l'arrivée d'un bébé à votre enfant. Dans les mots que vous employez, restez simple et adoptez un ton joyeux. La phrase «Tu vas bientôt avoir une petite sœur ou un petit frère», suffit amplement. Expliquez-lui aussi quand le petit bébé va naître et combien de temps il va falloir attendre. Prenez des précautions en lui disant que rien n'est jamais sûr... En cas de grossesse interrompue, l'enfant sera moins choqué et ne se sentira pas coupable si au fond de lui il ne voulait pas de ce concurrent. L'âge le plus difficile Entre 2 et 5 ans, l'enfant réagit généralement assez mal à l'arrivée d'un petit frère/sœur. Eh oui, il est en pleine période œdipienne ! C'est donc tout à fait logique qu'il soit jaloux de celui ou celle qui va lui voler l'amour de ses parents... Il faudra donc le rassurer plus qu'un enfant d'un autre âge, tout au long de la grossesse. Montrez-lui que vous l'aimez toujours autant à travers des petites attentions quotidiennes, sans pour autant tomber dans le chantage affectif. La décision d'avoir n enfant ne regarde que vous ! Ne consultez pas trop votre enfant avant la naissance. Ne lui faites pas croire que c'est un cadeau qui arrive pour lui et que, par conséquent, il peut avoir une influence sur la sexualité de ses parents. Il ne doit pas croire qu'il peut empêcher cette naissance. S'il pense qu'il a un ascendant trop important sur ce bébé, il peut en outre s'imaginer qu'il a tous les droits sur lui ; ce n'est pas très sain pour les rapports entre frères et sœurs à venir. Ne culpabilisez pas Imposer un autre enfant à votre aîné n'a rien de cruel. Vous agrandissez sa famille et multipliez l'affection qu'il va recevoir. Ne croyez pas non plus que vous ne pourrez pas aimer les deux en même temps. L'amour parental a un pouvoir infini, et vous vous en rendrez compte très vite. Rappelez-vous donc le vieil adage «Famille nombreuse, famille heureuse ! »