Les syndicats de l'éducation se plaignent de l'injustice dont sont victimes les enseignants. Dans certaines wilayas, les enseignants du secondaire ont vu quelques promesses ministérielles se concrétiser, alors que celles-ci connaissent un énorme retard dans d'autres wilayas. C'est ce qu'a affirmé le secrétaire général du Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest), Larbi Nouar. «Comment expliquer que certains enseignants aient bénéficié des primes liées aux heures supplémentaires, des œuvres sociales et du respect des échelons, alors que d'autres en sont privés. C'est le cas à Tizi Ouzou, Béjaïa, Sétif et beaucoup d'autres villes. Pourquoi ce retard», s'interroge-t-il. Il continue sur la même lancée concernant le dossier des revendications des enseignants qui demeure ouvert. M. Nouar précise, par ailleurs, que les arriérés de salaires relatifs au régime indemnitaire devaient être perçus par les enseignants fin 2010 conformément à la décision du ministre de l'Education. «Nous entamons le deuxième mois de l'année 2011 et les enseignants n'ont toujours pas reçu le cumul de remboursement des dettes liées au régime indemnitaire qui remontent à l'année 2009», a-t-il précisé. Jusque-là, seule la revendication concernant le régime indemnitaire a été prise en considération, pour ne pas être appliquée en fin de compte. Et ce, hormis la revalorisation des salaires qui a été appliquée mais sans correspondre aux efforts de l'enseignant qui ont été ignorés, selon les syndicats de l'éducation. Les salaires ont été augmentés mais ne correspondent toujours pas à la loi 90-11 d'avril 1990 du code du travail. Autrement dit, les rémunérations n'ont pas été révisées conformément à ce code. Reste également la médecine du travail et la retraite après 25 ans d'exercice, dont les dossiers demeurent également ouverts.