Dans un communiqué rendu public, le Comité de défense des internés des camps du Sud (CDICS) précise que «pour des raisons incompréhensibles, les rédacteurs de la charte pour la paix et la réconciliation nationale n'ont pas jugé utile de prendre en compte le problème des personnes déportées en 1992 pour être internées dans les camps du Sud». Le porte-parole du CDICS, Noureddine Belmouhoub, demande à «inclure les ex-internés du Sud dans les textes de la charte pour la paix et la réconciliation nationale et indemniser en premier lieu les veuves et les orphelins des ex-internés décédés», «la réintégration des ex-internés qui ont perdu leur emploi… et la régularisation de la situation de ceux qui ont perdu leur commerce». Par ailleurs, le communiqué de la CDICS réclame «une couverture médicale pour les ex-internés portant des stigmates dus à leur internement, notamment ceux de In M'guel, Reggane et Oued Namous». Il souhaite aussi la «levée de toute restriction portant atteinte au droit de la libre circulation, à l'exemple du refus de délivrance de passeport».