Inclure les ex-internés des camps du Sud dans les dispositions de la charte pour la paix et la réconciliation nationale, l'ouverture des registres détenus par les 48 wilayas et la délivrance aux ex-internés d'une attestation de présence dans l'un des camps font partie des principaux points sur lesquels reviendra demain le Comité de défense des internés des camps du Sud (CDICS) dans une conférence de presse à 10h30 au siège du Front des forces socialistes (FFS) à Alger. Le comité, à sa tête Nourredine Belmouhoub, fera appel à maître Amin Sidhoum, défenseur des droits de l'homme et membre de la Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH) et donnera la parole à quelques ex-internés des 24 000 victimes. Le CDICS a saisi le chef de l'Etat le 10 février dernier par une lettre, dans laquelle il dénonce particulièrement l'exclusion des victimes des camps du sud de la charte et les séquelles physiques, psychologiques et financières engendrées par cette éviction. La correspondance est, comme toutes ses précédentes, restée lettre morte. « Le ministère de l'Intérieur a le devoir de rouvrir notre dossier car c'est le premier concerné par le calvaire que nous avons vécu », atteste M. Belmouhoub.