Dans un communiqué qu'il a rendu public hier, le syndicat d'entreprise d'ArcelorMittal Annaba se réjouit de la prise en charge totale du plan d'investissement propre au complexe d'El Hadjar par le groupe GMB ArcelorMittal, basé au Luxembourg. Selon ce communiqué, signé par le secrétaire général du syndicat, Smaïn Kouadria, ce serait le directeur général de la filiale algérienne d'ArcelorMittal en personne qui aurait annoncé la bonne nouvelle aux représentants et à ceux du comité de participation de l'entreprise, lors de la réunion du 7 février. La décision positive du partenaire étranger vient ainsi parachever les travaux que les deux parties ont entrepris souvent dans des circonstances houleuses depuis plus d'une année, travaux qui ont buté sur des différends et qui ont obligé le syndicat à opter pour la grève afin de se faire entendre. Le directeur général d'ArcelorMittal Annaba, Vincent Le Gouic, devrait effectuer, dès la semaine prochaine, des démarches auprès du ministère de l'Industrie, avec notamment les représentants du SGP Transolb, à l'effet de discuter de la formalisation des mécanismes d'exécution du plan d'investissement 2010-2014, apprend-on. En outre, indique le communiqué du syndicat, le DG de l'entreprise de métallurgie aura à traiter avec les responsables algériens du SGP Transolb de différents dossiers, tels que celui relatif à la récupération de la TVA, du projet de remise en état de la voie ferrée reliant les sites miniers de l'Ouenza et de Boukhadra au complexe sidérurgique d'El Hadjar, pour augmenter les capacités d'approvisionnement en matières premières. La direction devrait également entreprendre des démarches auprès des autorités algériennes pour l'obtention de lignes de crédits bancaires à des taux compétitifs pour exporter les métaux cassés rebuts de la production des usines d'El Hadjar, est-il détaillé. En parallèle, le syndicat se propose d'organiser dans l'avenir immédiat une réunion avec la centrale syndicale, à laquelle participera une délégation syndicale de l'entreprise au côté du directeur général d'ArcelorMittal, en vue d'arrêter une démarche commune et concertée sur l'accompagnement de l'investissement, l'élaboration d'une stratégie basée sur la fiabilité sociale et la relance du dossier de l'unité tuberie sans soudure, à l'arrêt depuis plus d'une année pour manque de commandes, conclut le signataire du communiqué.