Exigeant leur nomination au sein de l'entreprise, les agents de sécurité de la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF) ont observé une journée de protestation, jeudi, causant une perturbation du transport ferroviaire au niveau de la capitale. Plusieurs départs ont été annulés au niveau de la gare d'Alger, créant une anarchie totale. Très mal informés, les voyageurs s'agitaient et se bousculaient devant les guichets, demandant vainement des renseignements. Selon les grévistes, aucun train n'a été autorisé à démarrer depuis la même gare. Pour s'imposer, les agents concernés ont barré la route en s'allongeant sur les rails. Ils ont exigé la satisfaction de leurs droits socioprofessionnels, particulièrement celui relatif à leur nomination. Contacté par Le Temps d'Algérie hier, M. Derradj, secrétaire général de la Fédération nationale des cheminots, a affirmé que tout est rentré dans l'ordre le même jour à 19h, après que la direction de la SNTF ait décidé de les régulariser au cours de cette année. Cette décision touchera les 860 agents de sécurité de l'entreprise en question à l'échelle nationale. Selon la même source, la décision touchera uniquement ceux ayant cumulé 10 ans d'expérience en tant que contractuels. Il y a lieu de noter dans ce cadre que plusieurs d'entre eux travaillent à la SNTF depuis 1997, avec des contrats à durée déterminée (CDD). Selon des sources bien informées, «ces agents perçoivent dans leur majorité un salaire qui n'excède pas les 10 000 DA», ajoutant que «ces travailleurs ne bénéficient ni de prime de risque ni de prime d'ancienneté».