Les permanences de nuit des pharmacies ne sont pas assurées dans la capitale pétrolière du pays, Arzew, qui aspire pourtant à une promotion au rang de wilaya déléguée, à la faveur du prochain découpage administratif. En effet, les risques sont grands de nuit pour les malades qui, pour s'approvisionner en médicaments, doivent parfois recourir au système D ou, à défaut, se déplacer vers le chef-lieu de wilaya afin de trouver une pharmacie ouverte. Pourtant, selon le programme établi par les services de la DSPS, des officines sont programmées pour assurer des permanences de nuit et du week-end, mais en réalité, les gérants préfèrent fermer vers 21h. Les malades, même pour les cas les moins urgents, préfèrent solliciter l'hôpital d'El Mohgoun ou la polyclinique d'Arzew. C'est à un véritable parcours du combattant que se livre un malade qui se fait délivrer de nuit une ordonnance. Un habitant rencontré en plein centre-ville n'a pas manqué de souligner qu'il a sollicité les trois pharmacies programmées pour assurer les permanences de nuit, «mais toutes étaient fermées, c'est illogique», dira-t-il. La question que se posent de nombreux habitants du pôle pétrolier, c'est jusqu'à quand les services concernés vont-ils tolérer cette situation et quand vont-ils réagir afin de contraindre ceux qui sont désignés pour assurer les gardes de nuit à respecter cette obligation contractuelle.