La marche prévue hier dans les rues d'Alger n'a finalement pas eu lieu. Les services de l'ordre ont mis en exercice environ 30 000 policiers afin de contenir la foule des manifestants au niveau du lieu de leur rassemblement, à la place du 1er Mai. Selon un communiqué du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, 14 personnes ont été interpellées, puis «immédiatement» relâchées lors de cette tentative d'organisation d'une marche suivie par une foule estimée à 250 personnes, selon le ministère. Selon les organisateurs, les forces de l'ordre, qui se sont déployées tôt le matin, ont empêché un groupe de personnes qui se sont rassemblées à la place du 1er Mai, lieu de départ de la marche, d'effectuer la marche à laquelle ont appelé ses initiateurs, soutenus par le parti du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) et la Ligue algérienne de défense des droits de l'homme (LADDH). Ils ont ajouté, par ailleurs, qu'ils étaient près de 2000 manifestants qui ont essayé de forcer le cordon de sécurité. Des militants de la CNCD ont été arrêtés puis relâchés.