La colère commence à gagner l'ensemble des syndicats de l'éducation au niveau de Tizi Ouzou, wilaya qui se singularise par une multitude de problèmes qui minent ce secteur névralgique, en particulier en ce qui concerne le versement des salaires. Ainsi, après le Sete Ugta, qui est monté au créneau en mettant en garde les pouvoirs publics dans une déclaration rendue publique «contre tout dérapage que pourrait engendrer ce pourrissement délibéré», c'est au tour de l'Unpef de durcir le ton au sujet des situations financières pendantes, qui sont au nombre de 39 611. Ces situations concernent les primes et indemnités, et tous les arriérés de salaires bloqués au niveau du Trésor. L'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (Unpef) a carrément menacé d'appeler à des actions de rue si la situation reste en stand-by, comme au niveau des œuvres sociales, de la médecine du travail, l'intégration des corps communs dans le corps de l'éducation, à l'intégration des contractuels et au paiement de tous les arrières de salaires ne sont pas prises en charge. Le syndicat n'a pas omis d'appeler le premier magistrat de la wilaya à intervenir afin de débloquer cette situation dans les plus brefs délais.