Le problème des logements squattés est une véritable bombe à retardement. Depuis les événements du printemps noir de 2001, quelque 1027 logements sont toujours occupés illégalement, à travers plusieurs localités. Depuis ces dix dernières années, seuls 147 logements ont été récupérés par les pouvoirs publics dont la plus grande partie, soit 90, dans la localité d'Azazga où l'on compte encore 44 unités toujours squattées. La quasi-totalité des logements squattés à Tizi Ouzou est la propriété de l'OPGI. Le chef-lieu de la wilaya, notamment à la nouvelle ville, compte à lui seul 275 logements squattés. Afin de récupérer ces logements, l'OPGI a entamé une procédure judiciaire en vue de déloger les indus occupants. La justice s'est prononcée en faveur de 875 décisions d'expulsion exécutoires, avons-nous appris de sources proches du dossier, qui ont ajouté que l'OPGI a introduit 1058 plaintes. Seulement, ces décisions d'expulsion n'ont pas été exécutées à ce jour. Les pré-bénéficiaires quant à eux sont toujours dans l'expectative. Il est vrai aussi que le problème des logements squattés est un problème délicat auquel font face les pouvoirs publics.