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Malik Medjnoun déterminé à poursuivre sa grève de la faim pour exiger la programmation de son procès, selon son avocat Accusé de complicité dans l'assassinat de Matoub Lounès
Le présumé complice dans l'assassinat du chanteur Matoub Lounès, Malik Medjnoun, poursuit toujours sa grève de la faim pour exiger la programmation de son procès pour cette session criminelle en cours et clamer son innocence par rapport à cette affaire, a rappelé dans un message l'avocat conseil de ce prisonnier, maître B. Aït Habib. «Un homme se meurt après 12 jours de grève de la faim et 11 ans et demi de détention sans jugement», lit-on dans ce message dans lequel il est écrit également que «Malik Medjnoun écrit chaque semaine au président de la République des demandes réitérées pour qu'il use de sa position afin de demander la programmation de son procès». Selon toujours le message de l'avocat, l'accusé de complicité dans l'assassinat du «Rebelle» a écrit plusieurs lettres au ministère de la justice à l'effet de programmer son procès, mais toutes ses démarches sont restées sans issue. Le prisonnier, convoqué samedi par le juge d'application des peines, a refusé toute discussion avant qu'il ne soit fixé sur la tenue de son procès, a en outre écrit maître Aït Habbib, ajoutant que son mandant a réitéré au directeur de la prison de Tizi Ouzou sa «demande légitime» pour avoir les accusés de réception de ses requêtes. Par ailleurs, l'avocat de cet accusé de complicité de l'assassinat de Matoub a tenu à alerter l'opinion sur la dégradation de l'état de santé de ce dernier à cause de cette grève de la faim. «Sa santé dépérit chaque jour. Mais sa détermination est intacte. Il promet que cette fois-ci il ira jusqu'au bout. J'ai attiré son attention sur les risques encourus, il m'a dit : «Je suis mort depuis longtemps, je n'ai pas d'espoir en ces gens qui gèrent mon dossier», lit-on dans ce message de maître Aït Habib qui a relevé par ailleurs les conditions difficiles dans lesquelles se trouve Malik Medjnoun qui «ne peut ni recevoir ni écrire de lettres», encore moins «communiquer avec sa maman et son papa âgés de 80 ans qui ne peuvent pas bien entendre à travers la vitre et les barreaux qui les séparent»… Enfin, maître Aït Habib a lancé un véritable «S.O.S à tous ceux qui peuvent informer le public que ma démarche en ma qualité de conseil a pour seul objectif de sensibiliser l'opinion que nous sommes pour la recherche de la vérité sur l'assassinat de Matoub Lounès. Que ce jeune vient de passer plus du tiers de sa vie en prison. Un procès équitable établirait certainement la vérité, du moins sur la culpabilité de mon mandant».