K. Larbi et K. Abdelkader, reconnus coupables d'assistance à groupe terroriste armé par la cour de Relizane, ont écopé respectivement de 18 mois et d'une année de prison ferme, au terme d'un procès qui s'est tenu jeudi. Après une longue délibération, le tribunal criminel près la cour de Relizane a prononcé jeudi une peine de 18 mois de prison ferme assortie d'une amende de 100 000 DA à l'encontre de K. Larbi et une autre d'une année de prison ferme assortie du paiement de la même somme d'argent à l'encontre de son frère, K. Abdelkader, reconnus coupables d'assistance à groupe terroriste armé. Par ailleurs, les magistrats ont prononcé un acquittement en faveur des nommés A. Bouamrane (61 ans) et son fils Mohamed (31 ans), poursuivis dans la même affaire. D'autre part, le tribunal a différé le verdict qu'il devait prononcer à l'encontre du nommé K. Bouamrane, en état de fuite, accusé dans la même affaire d'adhésion à groupe terroriste armé. Les faits de cette affaire remontent, selon l'arrêt de renvoi, au mois d'août 2010, lorsque les services de sûreté ont arrêté K. Larbi et K. Abdelkader dans la commune de Aïn Rahma (Relizane) pour avoir eu des contacts téléphoniques avec leur frère K. Bouamrane qui faisait partie d'une phalange de l'ex-Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) activant dans la région de Tizi Ouzou. K. Larbi et K. Abdelkader ont, durant leur audition, reconnu avoir des liaisons avec leur frère qui activait dans les rangs d'un groupuscule terroriste. Ainsi et lors de l'enquête, ces derniers ont avoué avoir eu des contacts avec leur frère, K. Bouamrane, et un autre terroriste de la région depuis décembre 2009 et qu'ils s'occupaient de la recharge de leurs mobiles. Durant leurs aveux, ils ont également inculpé leur voisin A. Bouamrane et son fils que la cour lavera de tout soupçon qui pesait sur eux. Lors du procès, les deux frères se sont rétractés sur les accusations portées contre leurs voisins dans cette affaire. Le ministère public a requis 10 ans de réclusion criminelle assortie d'une amende de 500 000 DA à l'encontre de chacun des mis en cause et une peine de 5 ans de prison ferme assortie d'une amende de 100 000 DA contre les deux autres accusés qui ont été relaxés. La clémence des juges aura finie par prendre le dessus au vu que les deux inculpés ont été condamnés à des peines de prison ferme n'excédant pas une année.