Le Premier ministre égyptien, Essam Charaf, a présenté samedi soir ses excuses à l'Algérie, mais aussi à la Tunisie suite aux incidents survenus sur le terrain du Stade du Caire dans les dernières minutes du choc des 1/16e de finale de la Ligue des champions d'Afrique entre le Zamalek d'Egypte et le Club africain de la Tunisie. «Je présente mes excuses au peuple tunisien et à son gouvernement et aux joueurs tunisiens pour ces incidents regrettables. Je présente également à l'Algérie mes excuses pour l'intimidation subie par l'arbitre algérien», a indiqué le Premier ministre égyptien dans une déclaration accordée à la télévision égyptienne. Le match a été dirigé par un trio d'arbitres algériens, composé de Mohamed Bichari, Mohamed Benarous, Amine Meknous et Farouk Houasnia. Ces arbitres ont vécu une sale soirée au Cairo stadium où ils ont failli être lynchés par les supporters du Zamalek qui ont envahi le terrain, après l'invalidation du troisième but de leur équipe, dans le temps additionnel, pour une position de hors jeu flagrante. Le Zamalek menait 2 à 1 au score et ce troisième but allait le qualifier pour les huitièmes de finale, étant donné que le match aller s'est achevé sur le score de 4 à 2 en faveur des Tunisiens. Quelques blessés légers ont été enregistrés chez les joueurs du Club africain qui n'ont dû leur salut qu'à l'intervention de quelques fans raisonnables du Zamalek, alors que les forces de l'ordre ont vite formé un cordon de sécurité autour des arbitres algériens de la rencontre. Le Zamalek devra être sanctionné lourdement par la CAF après ces graves incidents et les incorrigibles frères Hassan, qui dirigent l'équipe, risquent d'être licenciés. D'après le site internet du club, ce sont eux qui ont incité les supporters à envahir le terrain.