Dans une tribune du Washington Post, celui qui avait été chargé par l'Onu d'une mission d'investigation sur l'opération «Plomb durci» explique : «Si j'avais su alors ce que je sais maintenant, le rapport Goldstone ne serait pas ce qu'il est.» Son rapport avait conclu à l'existence de crimes de guerre de la part d'Israël et du Hamas. Le rapport Goldstone, publié fin 2009, accusait Israël d'avoir usé de la force de façon disproportionnée, d'avoir délibérément visé des civils, d'avoir détruit des infrastructures civiles et d'avoir utilisé des civils comme boucliers humains. Il accusait aussi le Hamas d'avoir délibérément visé des civils avec des roquettes. «J'appelle l'Onu à annuler immédiatement le rapport Goldstone. Il faut jeter ce rapport dans les poubelles de l'histoire», a affirmé le Premier ministre Benjamin Netanyahu. Pour sa part, le Hamas s'est déclaré «choqué» hier par les réserves du juge Richard Goldstone sur son propre rapport. Il a souligné que le rapport mandaté par l'Onu «n'est pas la propriété privée du juge Goldstone» compte tenu du fait qu'il n'en était pas le seul auteur.