A la lecture du communiqué, le coordonnateur du parti nouvellement créé relève «qu'après un interminable silence, le chef de l'Etat s'est enfin adressé aux Algériens pour leur promettre l'illusion d'un changement», affirmant «qu'alors que chacun attendait l'annonce de véritables décisions et de profonds changements, le pays est gratifié d'un discours dont la forme est des plus discutables et le fond bien vague». En substance, le coordinateur a indiqué que «l'Algérie a surtout besoin de l'application sérieuse des normes juridiques existantes». A propos de la révision de la constitution, ce dernier devait souligner que «le pays n'a pas le temps de patienter que des experts viennent réfléchir sur des amendements nécessaires», à apporter à une constitution malmenée depuis plusieurs années mais son respect, hélas jamais observé, dans la conduite des affaires de la nation». Au sujet de la loi sur les partis, ce dernier a fait observer que «la classe politique ne réclame pas des amendements à la loi sur les partis politiques mais le respect de ses dispositions par l'administration, censée être neutre, en particulier en agréant les nouveaux partis politiques. Tout comme elle ne demande pas la révision de la loi électorale mais la fin de la pratique illégale et immorale du bourrage des urnes». Sur le volet de la dépénalisation des délits de presse, le coordonateur s'est interrogé sur son utilité «lorsque le journaliste est livré à une justice aux ordres ?».