A défaut de rencontrer le ministre ou d'autres responsables, Hamza Abdelhafid, sous-directeur du personnel au sein du département ministériel, a été désigné pour répondre aux questions des grévistes. «Le régime indemnitaire a été arrêté au préalable et aligné sur celui des corps communs», devait dire le sous-directeur, qui précisa que «suite aux consultations avec les responsables de l'équipement et autres, nous avons décidé d'uniformiser les régimes». Le responsable ajoutera «qu'une mouture générale a été adoptée pour les secteurs de l'habitat, des travaux publics et de la réserve en eau». A ce titre, il affirma que «la décision concerne une augmentation de 90% soit 20% de plus que les autres secteurs», précisant que «seul le secteur de l'urbanisme bénéficiera d'un autre régime eu égard à ses particularités résidant dans l'astreinte et le risque (décret 91/225 régissant les secteurs)». Sur la révision du statut exigée par les grévistes, M. Hamza a indiqué «qu'un statut des corps techniques de l'habitat a été promulgué le 22 juillet 2009 et publié sur le JO», soulignant que «ce statut est appliqué à tous les autres secteurs». Concernant les mesures devant être prises par le ministère vis-à-vis du statut, ce dernier expliqua que «seul l'accord de la fonction publique peut conduire à sa révision». Adoptant le langage des chiffres, ce dernier révéla que «3% ont été accordés à l'ensemble des techniciens (amélioration des performances), 40% d'augmentations ont été accordés aux architectes, ingénieurs et inspecteurs de l'urbanisme, 25% aux techniciens et techniciens supérieurs, 10% d'augmentations au titre d'indemnité de gestion et de suivi de projet ont été accordés à l'ensemble des employés et 20% au titre d'indemnités d'inspection et de contrôles accordés exclusivement aux inspecteurs de l'urbanisme». Il conclu en affirmant que «ces propositions ont été validées par la fonction publique et transmises au secrétariat général du gouvernement». Quant à la question de la permanisation des contractuels, ce dernier indiqua que «le ministère attend la réponse de la fonction publique».