Les frais du Hadj pour la saison 2011 s'élèvent à 221 000 DA. C'est ce qu'a déclaré jeudi le ministre des Affaires religieuses et du Wakf, Bouabdallah Ghlamallah. Le ministre s'est exprimé lors d'une séance plénière à l'Assemblée populaire nationale (APN) consacrée aux questions orales des députés. M. Ghlamallah a été notamment interrogé sur le déroulement de la dernière campagne de Hadj qui a été critiquée de toutes parts à commencer par les pèlerins, eux-mêmes, qui ont dénoncé par voie de presse les conditions inadéquates de leur hébergement sur les lieux saints de l'Islam. La dernière campagne a surtout défrayé la chronique à cause des morts enregistrés parmi les pèlerins algériens. Le ministre estime au contraire que les difficultés enregistrées lors de la saison du hadj de 2010 sont «normales». Le Hadj «n'est pas un simple voyage touristique», rappelle-t-il. M. Ghlamallah impute les problèmes rencontrés par les hadjis à la bousculade à Arafat et Mina, où il y a eu plusieurs victimes. Selon lui, les autorités saoudiennes ont interdit la mise en place de centre de santé sur les lieux. «Les médecins ont accompli leur mission envers les hadjis», estime le ministre, cité par l'APS. Il rejette «catégoriquement» l'hypothèse de la surcharge au niveau des structures d'hébergement. D'après lui, ce problème n'existe pas car «on ne peut affecter six personnes dans une chambre conçue pour en abriter trois ou quatre». Evoquant le choix des membres de la mission nationale du hadj, le ministre précise que ce sont les ministères et les institutions concernés (tels que les ministères des Finances, de l'Intérieur, des Affaires religieuses ainsi que les services de la Protection civile) qui les choisissent. S'agissant de leur rémunération, M. Ghlamallah indique que les membres de la mission sont libres de dépenser le pécule qu'ils perçoivent en contrepartie de leurs services envers les hadjis. «Nul ne peut interdire le pèlerinage des membres de la mission», affirme-t-il.