Un rassemblement de soutient au le P/APC de Ziama Mansouriah a été organisé, hier, devant le siège de l'APC. Une dizaine de citoyens de cette commune ont dénoncé les «agissements» de certains élus qui ont cadenassé les portes du siège de l'APC avant huit heures du matin. «C'est une violation d'un établissement de l'Etat», affirme le P/APC Hamiroune abdelallah (RND) contacté par téléphone. Les habitants regrettent le blocage de l'APC de la ville depuis déjà deux années. «Six élus du FNA, de HAMAS, du FLN et trois du RND, sur neuf élus refusent de signer des projets et de travailler avec le président de l'APC pour des raisons internes à l'assemblée. Sur une motion de retrait de confiance prise par les six élus il y a de cela plus de deux ans, à cette époque-là, la tutelle ne l'a pas acceptée. C'était à l'époque de l'ex-wali qui était pour une réconciliation entre les deux parties, proposition refusée par les élus de l'opposition. Aux environs de 10 h, les citoyens en force ont pu chasser les élus de l'intérieur du siège de l'APC après une rixe où le drame a été évité de justesse ; les services de la sûreté de daïra sur place ont interpellé des citoyens et les élus pour l'ouverture d'un enquête. Les fonctionnaires de l'APC ont repris le service chacun dans son poste pour la gestion des affaires courantes de la commune.