Quelque 1900 logements sociaux devraient être distribués d'ici fin juin dans la capitale, a annoncé hier le wali d'Alger, Mohamed Kebir Addou. «Une instruction a été adressée aux présidents des assemblées populaires communales (APC) d'Alger pour la distribution dans les plus proches délais de 1900 logements réceptionnés» , a indiqué M. Addou lors d'une visite qu'il a effectuée en compagnie du ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, aux principaux chantiers de projets routiers de la capitale. Une nouvelle opération portant sur le relogement des habitants des quartiers populaires devrait être entamée à partir de juillet prochain, a-t-il ajouté. Au total, cinq grands quartiers populaires, soit l'équivalent de 5000 familles, seront ciblés par cette opération, précise le wali d'Alger. M. Addou a, en outre, estimé «tout à fait normal» les incidents enregistrés entre habitants de certains nouveaux quartiers notamment à El Achour, Djenane Sfari (Birkhadem) ou encore Tessala El Merdja, et dans lesquels sont relogées des familles provenant de différents anciens quartiers populaires. «Ce genre d'incidents est connu même dans les pays développés», a-t-il souligné. Depuis le début de l'année, les autorités de la capitale ont distribué plus de 10 000 logements sociaux, sachant que dans le programme 2005-2009, il était prévu la réalisation de 92 000 logements à Alger, dont ceux inscrits dans le cadre de la formule de Logement socio-participatif (LSP). Il reste, selon certaines sources, à vérifier que les logements ont été distribués à qui de droit, car une véritable opacité et corruption entourent la gestion des logements à Alger, où les véritables algérois n'en bénéficient jamais, à telle enseigne que certains citoyens de la capitale sont contraints de construire des maisons de fortune ou d'ériger des maisonnettes sur les toits des immeubles pour pouvoir se marier.