Représenté par de nombreuses entreprises activant dans les différents secteurs d'activité, le pavillon canadien s'est distingué à la Foire internationale d'Alger. Le chargé d'affaires commerciales à l'ambassade du Canada, André Dubois, a estimé que son pays est un partenaire de choix pour l'Algérie. Le Temps d'Algérie : Quel est le profil des entreprises canadiennes participant à la Foire d'Alger ? André Dubois : Une centaine d'entreprises canadiennes sont présentes à la FIA. Pour la plupart d'entre elles, elles sont membres de l'Association d'affaires Canada-Algérie. Les entreprises veulent saisir cette occasion pour montrer le savoir-faire canadien dans divers domaines d'activité. Cette année, plusieurs grandes entreprises sont présentes. Elles activent dans l'agroalimentaire, l'ingénierie, le secteur des eaux et celui des mines. Nous avons mis en exergue ces entreprises pour montrer qu'on peut transférer notre savoir-faire, et ce, d'une manière spécifique. La foire d'Alger dispose d'une notoriété internationale. Le Canada reste un partenaire de choix pour l'Algérie dans le cadre de son développement économique. Les entreprises canadiennes ont toujours participé à la FIA depuis l'indépendance de l'Algérie. Comment justement le Canada pourrait-il devenir un partenaire de choix pour l'Algérie ? Avec les avancées de l'Algérie dans divers domaines, les entreprises canadiennes pensent qu'elles peuvent accompagner les opérateurs algériens pour créer des liens. L'Algérie a d'autre part constitué des réserves financières pour mener à bien son développement. Les entreprises canadiennes sont bien placées pour investir dans les secteurs des services et de l'ingénierie pour accompagner votre pays dans des projets de grands travaux. La coopération entre l'Algérie et le Canada est moins compliquée, puisqu'il y a le facteur linguistique, le français, qui est partagé. En deuxième lieu, les opérateurs algériens ont toujours fait confiance aux canadiens. Les canadiens sont présents au niveau de l'assistance, surtout dans le secteur de l'ingénierie, pour accompagner et conseiller les donneurs d'ordre. De plus en plus d'entreprises canadiennes veulent investir en Algérie. Le groupe SNC Lavalin a investi 200 millions de dollars. Mais à l'avenir, je pense que le montant des investissements augmentera considérablement. Prochainement, de grands projets qui vont être entrepris par des canadiens ayant signé des contrats de partenariat avec les opérateurs algériens seront portés à la connaissance du grand public.
La règle des 51-49 % est-elle perçue comme un obstacle par les hommes d'affaires canadiens ? Ce n'est pas un problème. Nous avons toujours trouvé logique qu'il y ait un partage favorisant les opérateurs locaux, notamment dans les grands projets industriels. Propos recueillis par