Deux représentants des notables du Hoggar et du Tassili N'ajjer, en l'occurrence Ahmed Idabir et Brahim Ghouma, ont été reçus jeudi après-midi par les membres de la commission nationale de consultation pour les réformes politiques, en leur qualité de personnalités nationales. La séance des discussions avec les membres de l'instance n'a pas été très longue. Tout en adressant leurs remerciements au président de la République qui a initié ces réformes et au président de la commission Abdelkader Bensalah qui les a invités à y contribuer, les deux représentants du fin-fond du Sud ont indiqué qu'ils ont évoqué «les dossiers relatifs à la loi électorale, la loi sur l'information et la révision constitutionnelle». «Pour nous, la liberté connaît des avancées remarquables. Pour preuve, le nombre important des journaux et des partis politiques qui naissent tous les jours», ont-ils précisé. En ce qui concerne les formations politiques, les notables estiment que «la réussite et l'existence même d'un parti sont formellement tributaires de l'adhésion des citoyens à ses idées et à son programme». La présentation devant la commission de consultation est «un acte d'accomplissement de notre devoir envers l'Etat». Un seul désir est exprimé par les gens du Sud : «La seule chose que nous souhaitons atteindre à travers ces réformes c'est d'avoir la paix, l'union, et la réussite pour le pays et pour le peuple aussi», ont-ils dit pour clôturer leur intervention.