Les prix du pétrole évoluaient toujours en hausse jeudi en fin d'échanges européens, consolidant leurs gains après le maintien mercredi par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), de ses quotas officiels de production. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet coté sur l'Inter Continental Exchange (ICE) de Londres valait 119,42 dollars, en hausse de 1,57 dollar par rapport à la clôture de mercredi. Le baril de Brent était au préalable monté à 119,48 dollars, son niveau le plus élevé depuis le 5 mai. Sur le New York Mercantile Exchange (NYMEX), le baril de light sweet crude pour la même échéance gagnait 1,57 dollar pour s'établir à 102,31 dollars, après avoir atteint 102,41 dollars, le plus haut niveau depuis le 11 mai. La décision n'a pas d'impact physique sur la production de pétrole, mais donne un signe optimiste au marché en montrant qu'une grande partie de l'Opep se satisfait du niveau actuel des prix, «et ne va donc pas chercher à les faire redescendre», notait un expert du marché pétrolier. Mercredi, les cours du pétrole, qui évoluaient à la baisse avant la conclusion de la réunion de l'Opep à Vienne, se sont brutalement retournés après l'annonce par le secrétaire général de l'organisation, Abdallah El-Badri, d'un maintien des quotas de production à leur niveau actuel. «Les membres ne sont pas parvenus à un consensus sur une modification de la production», avait déclaré M. El-Badri lors d'une conférence de presse. Mercredi, les cours du pétrole, qui évoluaient à la baisse avant la conclusion de la réunion de l'Opep à Vienne, se sont brutalement retournés après l'annonce par le secrétaire général du cartel, Abdallah El-Badri, d'un maintien des quotas de production à leur niveau actuel. «Les membres ne sont pas parvenus à un consensus sur une modification de la production», avait déclaré M. El-Badri lors d'une conférence de presse. «Les pays du Golfe ont fait pression pour augmenter les quotas et préserver ainsi la demande à long terme. A l'opposé, l'Iran et le Venezuela, qui sont à court de capacités, essayent actuellement de maximiser leurs revenus à court terme et ont refusé d'augmenter leurs quotas», commentaient des analystes. L'absence de consensus a ouvert la porte à une augmentation des cours en décrédibilisant le rôle de l'Opep comme force modératrice de la hausse des prix, observaient d'autres experts en la matière. Le maintien des quotas de l'Opep et donc de l'offre de pétrole renforce d'autant plus l'hypothèse d'une hausse des prix que la demande augmente traditionnellement au cours du troisième trimestre. Ainsi, «la demande mondiale devrait s'élever jusqu'à 1,5 million de barils par jour et le marché doute que l'offre suivra», expliquaient les analystes. La prochaine réunion ordinaire du cartel est prévue pour décembre. Toutefois, le ministre iranien du Pétrole, Mohamed Aliabadi, qui est actuellement président de l'Opep, a indiqué qu'une réunion extraordinaire pourrait être convoquée dans l'intervalle.