L'entraîneur de la formation des lions du Chéliff, Méziane Ighil a tenu à démentir, lors d'un point de presse organisé mardi au bureau de la direction du club et en présence du président Abdelkrim Medouar, les rumeurs selon lesquelles il aurait négocié avec les dirigeants du MCA dans la villa Cheraga. Il a fait savoir qu'il «n'a jamais franchi la porte du siège du Mouloudia d'Alger. Je n'ai pas négocié avec le président Omar Ghrib, je l'ai simplement rencontré en tant que voisin ni plus ni moins et tout ce qui a été rapporté sur mes négociations avec le Doyen, je suis là aujourd'hui pour démentir ces rumeurs et je précise que je suis toujours à l'ASO». Le premier responsable de la barre technique chélifienne a ajouté : «Le plus important pour moi actuellement est de finir la saison en force et avec un très haut niveau comme nous l'avons commencé, comme on va jouer le reste des journées en toute transparence afin de respecter l'éthique sportive afin que nous soyons de vrais champions. Je tiens à confirmer que jusqu'au 8 juillet prochain, je suis à Chlef et je souhaite améliorer beaucoup de choses au niveau de l'équipe.» Concernant son avenir avec l'équipe chélifienne, Ighil a déclaré : «Si vous voulez du nouveau, ce sera après le 08 juillet prochain, c'est-à-dire juste après le dernier match du championnat en cours face au WA Tlemcen. Je tiens à faire savoir encore une fois que tout ce qui a été dit sur moi, est loin d'être vrai, comme je tiens à ajouter que je ne peux pas savoir où je serai la saison prochaine, tout ce que je peux garantir aux supporters chélifiens, c'est le présent, en ce qui concerne l'avenir je le laisse à Dieu, c'est lui qui décide, quant à l'homme, il n'a qu'à espérer le meilleur.» Le coach chélifien n'a pas manqué de revenir sur le parcours de son équipe. «J'ai demandé à mes joueurs de se concentrer beaucoup plus sur le reste du championnat surtout que les quatre journées restantes auront lieu sous une forte chaleur. Donc les joueurs devront redoubler d'efforts s'ils espèrent creuser davantage l'écart et rentrer dans l'histoire», a-t-il conclu.