Près de 1000 blessés sont à déplorer, tandis que 250 000 personnes ont été déplacées et les nations unies appellent à la retenue au Sud-Soudan confronté depuis jeudi à une série d'affrontements tribaux. Ils auraient fait plus de 600 morts et 985 blessés, et déplacé près de 250 000 personnes, selon les Nations unies, qui ont appelé à «la fin du cycle des violences». Ces heurts ne sont pas nouveaux, selon le gouverneur de l'Etat de Jonglei, Kuol Manyang Juuk : «C'est un fait que les tribus de Jonglei se battent depuis longtemps entre elles, principalement pour le bétail». Des membres de la tribu Murle, dans l'Etat de Jonglei, sont soupçonnés d'avoir attaqué depuis jeudi cinq villages de la tribu Lou Nuer. Selon Kuol Manyang Juuk, ils ont brûlé plusieurs maisons et sont repartis avec du bétail. Les Nations unies ont par ailleurs indiqué qu'entre 26 000 et 30 000 bêtes ont été volées pendant les attaques, tandis que 200 personnes auraient été enlevées. Des infrastructures humanitaires ont été détruites. Les diplomates n'ont eu de cesse de faire part de leur préoccupation quant à la stabilité politique du pays et les tensions avec Khartoum. Une équipe des Nations unies a été envoyée sur place, et la responsable de l'ONU au Soudan du Sud a appelé à la retenue.