Les sièges de la daïra et de l'Apc d'El Djezzar, à l'ouest de Batna, ont été fermés par les habitants de Mechta Meguellati hier matin. Les citoyens de cette commune exigent le revêtement de la route reliant leur village à la wilaya de Sétif, sur un tronçon de 14 km, et le renforcement de l'électrification. Mis à part les difficultés de déplacement dues à l'état défectueux de la chaussée, les habitants, dont la plupart sont des agriculteurs, souffrent de l'insuffisance de l'énergie électrique. Contacté par l'agence APS, le président de l'APC d'El Djezzar, Tayeb Derradji, a indiqué qu'un projet de revêtement de la route reliant Mechta Meguellati aux limites administratives de Sétif est «dûment inscrit» pour 80 millions de dinars depuis 2010. Reconnaissant le «retard pris dans l'entame des travaux, pourtant confiés à une entreprise locale», cet élu l'impute au fait que le marché «n'est pas encore visé par les services techniques». Cette formalité devrait être exécutée «très prochainement» pour permettre le démarrage des travaux, a affirmé M. Derradji. Au sujet de l'insuffisance de l'électrification rurale, le président de l'APC d'El Djezzar a indiqué que des équipes de Sonelgaz «se sont récemment déplacées sur les lieux pour assurer que 6 générateurs (groupes électrogènes) seront mis en place dans les prochains jours». Deux de ces équipements seront prochainement opérationnels dans les localités de Ouled Derradji et de Saïdi, tandis que les 4 autres seront mis en service dans les hameaux «les plus affectés en matière d'électrification», a ajouté le même responsable. M. Derradji a également souligné que les 4 pylônes électriques abattus par les vents violents ayant récemment balayé la région seront réparés «dans les plus brefs délais». Le président de l'APC d'El Djezzar a promis que toutes les doléances exprimées par les habitants de Mechta Meguellati ont été «portées à la connaissance des services techniques concernés de la wilaya» et a estimé que les montants alloués à la commune au titre des PCD (plans communaux de développement) restent «très insuffisants et ne satisfont que 20% des besoins locaux».