A la lecture du bilan révélé par la direction de la sûreté nationale concernant le territoire national, il ressort que les infractions liées à la sécurité routière occupent le haut du tableau avec 86 317 cas enregistrés durant la période allant du 21 juin au 31 juillet. Les infractions liées à la petite et moyenne criminalité sont d'un ordre plus infime avec 320 cas recensés par les 80 000 policiers déployés à travers le territoire national. Dans le cadre des missions du plan Azur au titre de l'année 2011, la DGSN affirme avoir «mis en place 55 postes de police de surveillance et de sécurité des plages relevant de la compétence territoriale de la sûreté nationale». Sur ce point, il est judicieux de préciser que bon nombre de plages relèvent de la compétence des autres corps de sécurité, à l'instar de la Gendarmerie nationale. Le bilan de la DGSN indique que dans le cadre de la sécurisation des plages «autorisées à la baignade», 900 policiers ont été mobilisés à dessein d'interventions et de secourisme et auxquels s'y sont greffés d'autres forces de sécurité relevant de diverses wilayas, déployés en fonction des spécificités, de l'affluence des estivants et de la nature du site et sa fréquentation durant la nuit. Il est indiqué que dans le cadre du plan Azur, l'institution de police a mobilisé 80 000 policiers, dont 40 000 répartis sur les 14 wilayas côtières. Ces derniers ont été dotés d'équipements spécifiques, à savoir des motos de type Quades, des moyens de liaison adéquats, des jumelles à vision nocturne et diurne, des pistolets électriques, des détecteurs d'explosifs (Fennecs), mégaphones et autres moyens de lutte contre toutes formes de criminalité. Des escouades canines ont été également déployées en appoint. Le plan Azur a visé également à assurer des missions de sécurité routière, de lutte contre la criminalité, de surveillance des lieux et édifices publics, et d'encadrement des activités artistiques et sportives vu que nombreuses villes du pays ont été le théâtre de plusieurs centaines de manifestations et d'événements festifs nocturnes et diurnes. Sur le volet de la sécurité routière, une des priorités de la DGSN, et aux fins de mettre fin à l'hécatombe, une caravane de sensibilisation et de proximité a sillonné les wilayas de Tipaza, Chlef, Mostaganem, Oran, Aïn Témouchent, Tlemcen, Boumerdès et Alger. En dépit des diverses caravanes de sensibilisation sur les dangers de la route et ses origines (vitesse excessive, non-respect du feu rouge, l'alcool au volant, le port de la ceinture de sécurité, l'usage du téléphone portable lors de la conduite ainsi que la dispense de conseils relatifs aux fléaux sociaux tels que la toxicomanie), les services de police ont, durant la période allant du 21 juin au 31 juillet 2011, constaté un nombre hallucinant d'infractions et délits routiers s'élevant à 27 663 cas. Plus précisément, il est fait état de 1284 délits routiers, 731 infractions de coordination, 2809 cas d'immobilisation, 635 mises en fourrière, 20 414 amendes forfaitaires et 3272 retraits de permis de conduire, contre 2285 délits routiers, 1085 infractions de coordination, 5233 cas d'immobilisations, 2179 mises en fourrière, 39 169 amendes forfaitaires et 8505 retraits de permis de conduire enregistrés durant la même période de l'année 2010. A ce nombre impressionnant d'infractions et de délits, viennent s'ajouter 648 accidents de la circulation routière ayant causé 736 blessés et 26 décédés. Dans le cadre de la lutte contre la petite et moyenne criminalité, les services de police ont, durant la même période, enregistré 320 infractions dont 84 relatives aux atteintes aux personnes, 78 aux biens et 36 liées aux affaires de mœurs.