La lutte contre le trafic de stupéfiants, fausse monnaie et fraude s'effectue au quotidien par la Gendarmerie nationale à travers tout le territoire. Cette activité cible plusieurs points du réseau routier et certains foyers de délinquance. Le trafic de stupéfiants, une activité illicite relevant de la criminalité organisée, a pris des proportions alarmantes ces derniers jours. En attestent les chiffres communiqués, hier, par le commandement de la Gendarmerie nationale. Lors d'un service de la route sur le chemin non classé, reliant Hassi Berkine, à Ouargla, à la RN3, les gendarmes ont interpellé trois individus voyageant à bord de deux autocars, en possession de 300 grammes de kif traité. En outre, lors d'un deuxième barrage sur la RN49, reliant Ouargla à Ghardaïa, les gendarmes d'Ouargla ont interpellé une personne à bord d'un autocar, en possession de 234 comprimés de psychotropes. 1000 autres comprimés hallucinogènes ont été découverts dissimulés sous un siège de l'autocar. En matière de fausse monnaie et agissant sur informations, les gendarmes de Bouhmama, à Khenchela, ont récupéré 13 faux billets de banque en coupures de 1000 et 500 DA dissimulés dans un local commercial. Concernant la fraude, les gendarmes de la brigade d'Ouled Derradj, à M'Sila, ont interpellé une personne, à bord d'un fourgon, transportant 804 paires de chaussures sans factures ni registre de commerce. De leur coté, les gendarmes de l'escadron de sécurité routière de Annaba ont interpellé un commerçant transportant à bord d'un camion 3125 chaussures de sport sans factures. Par ailleurs, un réseau spécialisé dans le vol et le recel d'objets volés a été démantelé par la GN à Oran. Au début du mois en cours, un quinquagénaire a été braqué par trois individus qui lui ont volé son véhicule et son téléphone portable. La victime a déposé plainte au niveau d'Aïn Turc. Après enquête, le nommé N. W. âgé de 26 ans a été interpellé et a reconnu qu'il était en compagnie de K. A., 26 an et de B. K., âgé de 22 ans, à bord d'une voiture louée par K. A. auprès d'une agence de location de voitures. Les enquêteurs ont appréhendé K. A., qui a nié à son tour le vol de la voiture, mais son ami L. M. a reconnu avoir participé au vol de la voiture. Cette dernière a été remise au nommé H. W. à Oran. Il a ajouté qu'il l'a transférée vers un garage de peinture auto appartenant à un certain Y. S., âgé de 29 ans, et son frère Y. R., âgé de 34 ans en contrepartie de 16 millions de centimes. Suite à des investigations et munis d'un mandat de perquisition, les éléments de la brigade territoriale ont arrêté les deux mis en cause dans leur garage. Le recours aux sabres se banalise Au cours de cette semaine, le groupe de malfaiteurs a été présenté devant le parquet de justice près le tribunal d'Aïn Turc pour les chefs d'inculpation association de malfaiteurs, vol qualifié et recel des choses volées. Le procureur a placé 3 d'entre eux sous mandat de dépôt et le quatrième sous contrôle judiciaire en attendant le procès. Par ailleurs, la GN a indiqué dans le même contexte que 7 personnes faisant partie de deux gangs, activant à Oran et à Mascara, spécialisés dans le braquage et le vol de véhicules, ont été arrêtés et écroués. Une dizaine de voitures ont été récupérés. La GN a indiqué que les auteurs des deux gangs ont procédé à l'agression de plusieurs personnes (de tous âges) à l'aide de sabres et de couteaux auxquelles ils ont subtilisé de l'argent et des objets de valeur. Certains véhicules ont même été volés sur l'axe autoroutier Est-Ouest par ces gangs organisés et basés dans les wilayas d'Oran et de Mascara. 70 millions, ainsi qu'un lot de pièces de rechange ont été récupérés. Lors de l'interrogatoire, les mis en cause âgés entre 22 et 36 ans ont reconnu les faits. Ils ont été présentés devant le parquet de justice près le tribunal de la wilaya pour les chefs d'inculpations d'association de malfaiteurs, vol qualifié, coups et blessures volontaires, port d'armes prohibées, fausses déclarations, faux témoignages, faux et usage de faux, recel, trafic et vol de véhicules. Ils ont été placés sous mandat de dépôt et écroués en attendant le procès.