Les parties de la tripartite (gouvernement-syndicat-patronat) tiennent aujourd'hui une réunion consacrée à l'examen des résultats des groupes de travail issus de la dernière tripartite économique visant «l'amélioration du climat économique, outre l'examen de dossiers relatifs au pouvoir d'achat et au Salaire national minimum garanti (SNMG). Le secrétaire général de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Abdelmadjid Sidi Saïd, a qualifié la tripartite de «moment fort pour la stabilité du pays ayant toujours réussi à faire avancer les fronts social et économique, même durant les périodes dures et incertaines». M. Sidi Saïd a souligné, mercredi à l'APS, que la tripartite a été, depuis sa première réunion en novembre 1991, un «réel espace de démocratie où s'expriment des divergences qui finissent par un consensus dans l'intérêt général du pays». «Le gouvernement a proposé huit dossiers à inscrire à l'ordre du jour des travaux de la prochaine tripartite concernant, notamment le pacte économique et social, les mutuelles sociales, l'amélioration et la promotion de la production nationale, les retraites et le SNMG», avait souligné le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Tayeb Louh. De son côté, le secrétaire national de l'UGTA, chargé des Affaires socio-économiques, Achour Telli, avait affirmé que l'augmentation du SNMG figurait «en tête des priorités de la prochaine tripartite», afin d'améliorer les conditions sociales des travailleurs. Il avait également affirmé qu'il allait soumettre lors de la tripartite des propositions objectives visant «une importante augmentation des salaires», précisant qu'à l'heure actuelle «aucun travailleur algérien ne perçoit un salaire inférieur à 15.000 DA». L'amélioration du pouvoir d'achat des travailleurs et la promotion de la production nationale seront au menu des préoccupations de la Confédération nationale du patronat algérien (CNPA) lors de la prochaine tripartite, avait déclaré Mohamed Saïd Naït Abdelaziz, président de la CNPA. Il avait souligné, toutefois, que «la prise en charge de ces deux préoccupations passe par le règlement du problème de l'inflation, le contrôle du marché informel et la révision de la politique de soutien des prix, notamment les produits de large consommation».