L'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) a déclaré qu'elle négociera aujourd'hui, lors de la réunion de la tripartite gouvernement- syndicat-patronat, un salaire national minimum garanti (SNMG) de 20 000 DA. L'augmentation du SNMG sera l'un des points forts, si ce n'est le seul à débattre à cette tripartite. L'UGTA se battra pour obtenir 20 000 DA, sinon un «minimum» de 18 000 DA, a indiqué Abdelkader Malki, le secrétaire national chargé de la communication. Cette revendication figure dans le dossier «pouvoir d'achat» qui fait partie des huit dossiers programmés pour cette tripartite. Pour rappel, le SNMG est passé de 12 000 à 15 000 DA à l'issue de la 13e réunion tripartite qui s'était tenue en décembre 2009. M. Malki a souligné que l'UGTA prévoit aussi de proposer une baisse de l'Impôt sur le revenu global (IRG) et l'annulation «pure et simple» de l'article 87 bis du code de travail, dans le but d'améliorer le pouvoir d'achat des travailleurs. L'article 87 bis dit que le SNMG comprend le salaire de base, les indemnités et les primes, à l'exclusion des indemnités versées au titre de remboursement de frais engagés par le travailleur. Le SNMG ne devrait compter que le salaire de base sans les autres primes dans le souci de préserver le pouvoir d'achat, a estimé le chargé de la communication à l'UGTA. Il a indiqué qu'à partir d'une évaluation faite par l'UGTA, il fallait un salaire minimum de 35 000 DA pour préserver le pouvoir d'achat. Huit points seront à l'ordre du jour de cette rencontre, à savoir la mise en œuvre des résultats de la tripartite de mai 2011, la promotion de la production nationale, les perspectives du pacte économique et social, les mutuelles, l'examen de l'extension des conventions collectives dans le secteur privé, la représentation syndicale dans le secteur privé et le pouvoir d'achat. Le dossier des retraites sera également à l'ordre du jour de ces retrouvailles et pour la première fois, le secrétaire général de la Fédération nationale des retraités sera de la partie.