Le ministre délégué algérien chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, a fait état hier d'une «volonté partagée» avec la Grande-Bretagne d'approfondir les liens entre les deux pays. M. Messahel et le ministre d'Etat britannique chargé de l'Energie et du Changement climatique Lord Marland, en visite de deux jours, depuis mardi, à Alger, ont eu un «large échange de vues sur les relations bilatérales», selon le ministre cité par l'APS. «Il y a une volonté partagée de l'Algérie et de la Grande-Bretagne d'approfondir ces liens», a-t-il dit. L'entretien a aussi porté sur les élections législatives de mai en Algérie et les relations d'Alger avec ses voisins, dont Tripoli. «Dans ce cadre-là, j'ai exposé au ministre que nous sommes dans une dynamique de renforcement de ces relations», a précisé M. Messahel. La situation en Syrie a aussi été abordée. Alger appuie la démarche arabe pour la recherche d'une solution à cette crise. M. Messahel a aussi évoqué la réunion «probablement» début mars à Londres du Comité bilatéral algéro-britannique, qu'il préside avec le Britannique Alistair Burt. Lord Marland a mis en exergue les «excellentes relations» des deux pays, expliquant que sa visite avait pour but d'explorer de nouveaux domaines de coopération, soulignant que l'Algérie était un «pays important», surtout pour ce qui est du commerce et de l'énergie. Il a aussi été reçu par le ministre de l'Energie, Youcef Yousfi. Ce dernier a «invité les entreprises britanniques à s'engager davantage dans les investissements et le partenariat dans les domaines de la pétrochimie, du raffinage et de l'exploration, y compris dans l'offshore, selon un communiqué de son ministère, cité par l'APS.