La commission nationale de supervision des élections législatives, installée mardi à Alger, sera renforcée en effectif le jour du scrutin prévu le 10 mai prochain, en vue de garantir le bon déroulement des élections, a indiqué mercredi son président le magistrat Slimane Boudi. L'effectif de cette commission (au nombre de 316) "est insuffisant" pour assurer la supervision du processus électoral le jour du scrutin, ce qui nécessite son renforcement selon les besoins de chaque circonscription électorale, conformément à la législation en vigueur", a précisé M. Boudi dans une déclaration à la radio nationale. La commission nationale de supervision des élections est dotée d'une commission centrale composée de 22 magistrats nommés par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, et de sous-commissions au niveau de toutes les circonscriptions électorales. Des sous-commissions chargées de la supervision des élections constituées à l'étranger seront également renforcées en effectif en cas de besoin, a-t-il souligné. La Commission nationale de supervision des élections législatives a été installée en application de la loi organique portant régime électoral, en réponse à une large demande de partis et personnalités politiques, à l'effet de renforcer les garanties juridiques décidées par l'Etat pour conférer plus de transparence au scrutin. La commission est composée de magistrats de la Cour suprême, du Conseil d'Etat, de présidents de chambres, de conseillers près des cours et de magistrats de tribunaux de première instance nommés par le président de la République. La commission est habilitée à prendre des décisions exécutoires par souci de réunir toutes les conditions de régularité et de transparence des prochaines élections.